Rudy Giuliani, FHB, le Président Donald J. Trump
le Général d'Armée Jean-Louis GEORGELIN et Jay A. Sekulow
Philippe LEROY, Christian ROTH, Chef du restaurant LASSERRE et Francois-Henri BRIARD
L’histoire du Prix est celle d’une rencontre entre le Champagne et les Chefs, entre une Famille et la Gastronomie. L’idée en est venue un soir de vendanges en 1966 lorsque Claude Taittinger Président de la Maison de Champagne accueille, au Château de la Marquetterie, Georges Prade, Commandeur de l’Ordre des Côteaux de Champagne. Les deux épicuriens évoquent leurs souvenirs, leur attachement pour la cuisine ramenée à ses saveurs naturelles, leurs craintes sur l’évolution de la gastronomie…
Ils décident alors de lancer un projet, celui d’un concours international gastronomique organisé et jugé par les professionnels pour couronner une cuisine associant le respect des règles classiques et une certaine créativité. Né d’un échange rêveur, ce Prix connaît une destinée prestigieuse. Très vite, les jeunes chefs couronnés deviennent les étoiles de la profession. Reconnus par leurs pairs, les portes du cercle très confidentiel des grands chefs s’ouvrent alors à eux grâce à l’intégrité et la difficulté de cette compétition. La transmission et le partage d’un savoir-faire précieux sont aujourd’hui plus que jamais au cœur des préoccupations de la famille qui anime ce prix.
Le 51ème Prix a été décerné à Tom Meyer, âgé de 24 ans.
La mission Jeanne d’Arc 2016 est partie de Toulon le 3 mars 2016; elle y est rentrée le 21 juillet. Ce déploiement opérationnel de longue durée d’un groupe amphibie a été, pour sa 7èmeédition, articulé autour du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et de la Frégate de type La Fayette (FLF) Guépratte. La mission a été déployée en Méditerranée orientale, en océan Indien, en mer de Chine méridionale et en Océanie pendant plusieurs mois. Elle est l’exemple même de la diversité des missions que la Marine nationale conduit dans un cadre interarmées et interallié, et son déploiement a été l’occasion de renforcer les liens de la France avec divers pays à travers des exercices conjoints et rencontres. Comme tout bâtiment déployé, le groupe a également été en mesure, si besoin et sur ordre du chef d’état-major des armées, d’être engagé en opérations. En tant que déploiement amphibie, le groupe Jeanne d’Arc a embarqué un détachement de l’armée de terre : soixante militaires de la 6èmeBrigade Légère Blindée et des véhicules légers du 21èmeRégiment d’Infanterie de Marine. Des militaires et hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de terre étaient aussi présents dans le groupe Jeanne d’Arc. Pour les 130 jeunes officiers français et étrangers issus de l’ École navale, ainsi que du commissariat des armées, de santé militaire, et des affaires maritimes, ce déploiement opérationnel est une formation pratique en situation réelle leur permettant de développer leur posture de chef militaire et d’expert dans leur domaine. Parmi ces officiers, la mission Jeanne d’Arc accueille pour la première fois 29 officiers sous contrat dits « Nouvelle Génération », c’est-à-dire titulaires d’un diplôme d’études supérieur et ayant été intégrés à l’ École d’Application des Officiers de Marine. 234 présentations au ravitaillement à la mer, 120 exercices d’hommes à la mer, plus de 100 entraînements de sécurité réels et 1000 exercices de sécurité papier ont été menés depuis le départ de la mission le 3 mars. 1 430 manœuvres d’aviation ont été réalisées, le plus souvent avec le Guépratte. La participation des troupes américaines illustre un des aspects majeurs de ce déploiement, l’approfondissement de notre capacité à travailler avec les marines amies. Le groupe « Jeanne d’Arc » a ainsi mis à profit chaque occasion pour réaliser des manœuvres d’aviation ou navales avec des moyens étrangers : hélicoptères NH90 omanais, frégates singapourienne, indienne, japonaise, malaisiennes, vietnamienne… autant d’occasions de s’entraîner à opérer avec les équipages étrangers. « Les cross deck avec les marines alliées, notamment un SH60 japonais et un MH60 américain, ont pu renforcer notre niveau d’interopérabilité » souligne ainsi le maître Julien, directeur de pont du Guépratte.
Ces échanges opérationnels et les escales réalisées ont contribué au rayonnement de la France dans ces pays amis. Des moments de découverte qui ont permis de se régénérer entre des périodes de mer très intenses. Naviguant en océan Indien, en mer de Chine et jusqu’en Australie, le groupe « Jeanne d’Arc » a pu porter haut les couleurs de la France sur une large partie du globe.
Embarqué à DJIBOUTI et débarqué à HAIFA, François-Henri BRIARD a participé à une partie de la mission notamment en présentant une conférence à bord sur les nouveaux droits politiques et syndicaux du personnel militaire français.